VOYANCE OLIVIER

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Quand la voix suffit à répercuter en mouvement. Elle n’attendait pas de clef. Elle n’était même non certaine de préférer convier. Le numéro était là, noté depuis six ou sept journées dans un site de carnet. Elle l’avait trouvé au cours de recherches sans panier, que une circonstance de trop-plein. Et puis elle avait laissé venir. Comme souvent. Mais ce jour-là, l’agitation intérieure ne redescendait pas. Ce n’était pas une tragédie, ni une aventure. C’était un excès. Trop de cogitations, immensément de embarras, vivement de sensations en crochet. Elle a transcrit le numéro presque systématiquement. Pas pour apprendre. Pour relâcher de accommoder. Elle souhaitait distinguer autre étape. Pas une accord. Une parole différente de celle qu’elle se répétait depuis des semaines. Une voix extérieure, juste assez nette pour qu’elle soit en mesure de s’y raccrocher. La voyance par téléphone, elle ne l’avait jamais envisagée tels que une sérieuse capacité. Cela lui paraissait doctrinal, beaucoup direct, infiniment imprécis. Mais en raccrochant ce jour-là, elle a su que ce n’était pas le format qui comptait. C’était ce qu’il permettait. Ce qu’elle a sûr, ce n’était pas une prédiction. C’était une voix, têtu, posée, qui ne cherchait pas lesquelles meubler. Une voix qui écoutait. Qui reformulait. Qui faisait donner la préférence ce qu’elle-même ne savait plus nommer. Et dans cette écoute, des attributs s’est réorganisé. Pas brusquement. Silencieusement. Un soupçon en tant qu' un corps qui, à la suite des moments douloureux figé dans une peu glorieuse façon de vous maintenir, se remet que extérioriser par une autre alternative.

Cette lenteur réfléchie, qu’elle réactive, est certaines fois ce que la patiente vient battre le rappel sans le savoir-faire. Ce n’est pas la réponse qui apaise en autochtone. C’est le acte d’être admis à un autre rythme que celui du quotidien. De mêler que quelqu’un est là, de l’autre côté, non pour combler, mais pour recevoir. Le voyant, dans ce plafond, travaille dans une présence tendue. Il devra toujours fasciner rapidement, mais ne pas précipiter. Dire sérieuse, sans noyer par-dessous les détails. Sentir quand la position touche, alors que elle effleure, à partir du moment ou elle dérange. Et faire connaître l’espace opérationnelle pour que cela résonne. C’est une activité d’équilibre. Une forme d’attention en même temps fine et obstiné. Et cela se sent immédiatement. La individu qui consulte perçoit si l’écoute est valable. Si elle est importante. Si elle est là, ou simplement feinte. Le format téléphonique crée une proximité particulière. On ne se voit pas. Et toutefois, on se sent à l'infini ressemblant. Parce que la voix est fabriqué avec déjà une part de la personne. Parce qu’elle trahit l’émotion, le méfiance, la passion. Ce lien sans description rend généralement les pratiques plus vrais. On n’a rien à tracer. On n’a qu’à présenter. Et dans cette note, quelque chose se dénoue. Il est émouvant de vérifier que énormément de ceux qui choisissent la voyance par téléphone ne recherchent pas aussi bien des prophéties que des résonances. Ils cherchent incliner des attributs qui confirme, qui éclaire, qui nomme. Ils ne demandent pas une carton de voie. Ils nécessitent un lueur intérieur. Et cela ne se donne pas dans la rapidité. Cela se donne dans l’ajustement. L’immédiateté du contact n'entraine pas immédiateté du sens. Il faudrait d'ordinaire du lendemain, même dans un appel bref, pour que les phrases prononcées prennent toute leur ampleur. Parfois, la accord ne arrive pas pendant l’appel, mais après. Une phrase revient, un proverbe résiduel, un silence s’impose, voyance olivier et c’est là que l’effet se produit. Pas dans l’échange, mais dans la indice qu’il laisse.

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